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En  2024, l’Association pour la Recherche sur l’Intervention en Sport (ARIS) organise sa Biennale à la Haute École Pédagogique du canton de Vaud (HEP Vaud) à Lausanne (Suisse) sur la thématique des innovations dans les pratiques d’intervention en éducation physique (EP) et en sport.

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Depuis les années 1960, l’innovation est valorisée dans nos sociétés. Celle-ci est en effet censée permettre de relever les défis survenant dans un domaine social donné. Elle s’inscrit ainsi dans les dynamiques de l’environnement social, économique, culturel et technologique (Pociello, 1995) et est généralement considérée comme source potentielle de progrès. Pour autant, face à tout processus de changement ou d’innovation, des résistances ou questions se posent sur la nécessité ou l’utilité d’initier un changement. Quelles sont les raisons pour lesquelles des individus s’engagent dans des processus d’innovation ? Et d’une manière générale, pourquoi innover en EP et en sport ?

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L’innovation peut s’envisager comme un processus impliquant des acteur.es d’un domaine donné dans la production de réponses à des besoins émergents en ce domaine et que ne suffisent pas à satisfaire les ressources immédiatement disponibles (Lison et al., 2014). De ce point de vue, le sport et l’EP sont des terrains propices à l’innovation, le sport étant notamment associé à une quête perpétuelle de progrès des performances et l’EP à une nécessité de s’adresser à toutes et tous, a fortiori aux élèves peu enclins à pratiquer une activité physique, sportive ou artistique. Les acteur.es de ces deux domaines se heurtent ainsi régulièrement à des difficultés dans la poursuite de leurs objectifs respectifs que les moyens disponibles ne permettent pas à tout coup de surmonter, ce qui appelle à l’innovation. Le processus d’innovation est complexe. D’une part, il n’est pas forcément porteur de bienfaits. D’autre part, il implique une diversité d’acteur.es, entraîneur.es, athlètes, enseignant.es, élèves, formateur.trices, chercheur.es, dans une dynamique forcément pour partie créative. Aussi le processus d’innovation peut-il se heurter à des réticences, voire un classique phénomène de résistance au changement.

 

Cette Biennale aura donc pour but de faire un état des lieux des travaux existants en termes d’innovations dans les pratiques d’intervention en EP et en sport. Les différentes contributions devraient permettre de clarifier les raisons pour lesquelles un processus d’innovation est initié par les acteurs de l’un au moins de ces deux champs et les mécanismes sous-tendant son bon déroulement.

 

Les propositions pourront trouver place au sein des trois axes thématiques suivants :

 

   Axe 1 - Les intervenant.es face au processus d’innovation

   Axe 2 - L’innovation dans la recherche sur les pratiques d’intervention

   Axe 3 - L’innovation dans la formation initiale et continue des intervenant.es

 

 

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Appel à communication complet à télécharger ici.

 

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Quatre modalités de contribution sont proposées pour cette biennale :

 

1. Communication orale

2. Symposium

3. Communication affichée (poster)

4. Atelier pratique

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Les détails de chacune des modalités de contribution sont développés dans l’onglet “Soumissions”